Où voyager quand on est anxieux ? La check-list de 10 questions pour bien choisir sa destination

Prendre le temps de se poser et de se demander « où voyager quand on est anxieux ? » devrait être une obligation. Parce que, quand on souffre d’anxiété ou de stress chronique, le choix de la destination peut faire toute la différence entre un voyage rassurant ou une expérience qui te stresse plus qu’elle ne te détend. Barrière de la langue, climat, ambiance générale, sécurité, distance… Ces éléments ont un vrai impact quand on est hypersensible ou sujet(te) aux angoisses. Alors, plutôt que de te donner une liste de pays “parfaits”, je te propose une méthode plus utile : une check-list de 10 questions à te poser pour choisir un endroit qui te fera du bien à toi, selon ta personnalité, tes envies et tes besoins. 🌼

1. Est-ce que la langue parlée sur place me met à l’aise ?

La barrière de la langue peut représenter une vraie source d’angoisse  : ne pas réussir à se faire comprendre, ne pas savoir demander de l’aide, ne pas pouvoir lire les panneaux et s’orienter, ou encore perdre du temps à tout traduire.

👉 Tu peux opter pour un pays où tu parles la langue (ou au moins quelques bases), comme un pays francophone (Québec, DOM-TOM…) ou anglophone si tu te débrouilles en anglais. Choisis plutôt un pays avec un accent moins marqué que l’Angleterre ou l’Australie si tu as quelques notions sans être hyper à l’aise.

N’oublie pas non plus que la France est un magnifique pays avec plein de beaux endroits à visiter : océan, montagne, vignes, champs de lavandes et beaux villages en pierre, stations balnéaires… bref il y en a pour tous les gouts et pour toutes les envies !

2. Est-ce que j’ai besoin de rester proche de la France ?

Quand on cherche où voyager quand on est anxieux, la distance est un critère important, car elle influe directement sur le sentiment de sécurité. On a trop tendance à croire que « voyager » = « partir loin ». Or, plus le pays est éloigné, plus l’avion est long, le décalage horaire est important, et les imprévus sont souvent plus difficiles à gérer.

👉 Rien ne t’oblige à partir à l’autre bout du monde. Un séjour en Europe, ou même en France peut déjà être très dépaysant, tout en restant rassurant. Le plus important c’est de partir là où tu sens bien, pas là où tout le monde va.

3. Quel type d’environnement me fait du bien ?

Certains lieux calment instantanément : la nature, les forêts, la mer, les petits villages… D’autres, au contraire, peuvent stimuler ton stress : villes bruyantes, foule, pollution.

👉 Réfléchis à ce qui te fait du bien dans ton quotidien. Tu préfères les ambiances douces, lentes, isolées ? Choisis une destination qui te ressemble vraiment, et encore une fois, pas celles que tu vois partout sur les réseaux.

Mes plus beaux moments de voyage ne sont pas ceux où j’étais dans des lieux paradisiaques ou hyper connus et bondés de monde, de déchets et de bruit et où tous mes niveaux d’alerte étaient au max. Mais plutôt ceux où j’étais au contact de la nature, dans un endroit au calme perdu dans les montagnes et les forêts, en accord avec ce qui me fait vraiment du bien.

4. Est-ce que j’ai besoin d’un certain niveau de confort ?

Moi oui. Et je l’ai longtemps nié. Voyager en mode sac à dos peut être excitant, mais si tu es anxieux(se), un minimum de confort peut tout changer : lit confortable, intimité, sanitaires propres, transports organisés, fiables et sécurisés, infrastructures récentes et modernes…

👉 Pas besoin de backpacker à l’autre bout du monde pour vivre une belle expérience. Tu as le droit de préférer un hébergement douillet et une bonne connexion internet (si tu es aussi prêt à payer un peu plus, cela va de soi). Cela ne fait pas de toi une « petite diva », mais simplement une personne qui s’écoute et respecte ses besoins.

5. Quel climat me met à l’aise ?

6. Est-ce que je me sentirais en sécurité dans ce pays ?

Le sentiment d’insécurité est un déclencheur classique et important d’anxiété. Informe-toi sur la situation locale (sécurité, contexte sociopolitique, accès aux soins…) en lisant les expériences d’autres voyageurs, les infos locales, les sites des ambassades et du gouvernement… Ça n’éteint pas toutes les peurs, mais ça les apaise.

👉 L’idée n’est pas d’avoir zéro risque (c’est impossible), mais de choisir un lieu où tu peux te sentir globalement serein(e).

7. Suis-je plutôt introverti(e) ou extraverti(e) en voyage ?

Quand on ne sait pas où voyager quand on est anxieux, il faut penser à son rapport au bruit et à l’interaction sociale. Tu es plus à l’aise dans les lieux tranquilles ? Ou tu as besoin de vie autour de toi, mais à petite dose ?

👉 Cela peut t’aider à choisir entre une grande ville, une petite station balnéaire ou un village de montagne. Certaines destinations sont très sociales, d’autres plus calmes. Mieux vaut un pays qui respecte ton énergie.

8. Est-ce que je veux du dépaysement ou du réconfort ?

L’un ne vaut pas mieux que l’autre. Il y a des moments pour se challenger, et d’autres pour se cocooner. Parfois, on veut tout changer. Parfois, on a juste besoin d’un petit break, sans bouleverser tous ses repères.

👉 Pose-toi cette question en toute honnêteté. Les deux sont valables. Ce qui compte, c’est de respecter ton état émotionnel sur le moment et tes besoins qui vont avec.

Moi, j’ai fait l’erreur de partir au Vietnam pour plusieurs semaines avec mon copain après déjà des mois de galères et de road trip en Australie. Nous étions épuisés et le rythme et l’ambiance du pays étaient trop intenses pour nous. Du coup, on n’a même pas vraiment profité et on a plutôt subi notre voyage. Depuis cette mauvaise expérience, je me suis promis de toujours m’écouter.

9. Quel est mon « budget émotionnel » ?

C’est un peu ce que tu es prêt(e) à investir en terme « d’espace mental » dans ton voyage. En gros, si tu es déjà en surcharge mentale (stress au boulot, conflits, problèmes familiaux… ), tu n’as peut-être pas l’espace nécessaire ni l’énergie, pour gérer un gros road trip, des changements d’hébergement, ou mille transports.

👉 Choisis simple. Moins tu auras de paramètres à gérer, plus ta tête pourra souffler.

10. Et si je me laisse la possibilité de changer d’avis ?

Je l’écris pour toi, mais je me le rappelle aussi : tu as le droit de rentrer plus tôt. De modifier ton itinéraire. De dire “c’est trop pour moi”. Car voyager quand on est anxieux, c’est surtout apprendre à s’écouter. Sans jugement.

Et ce n’est pas un échec, c’est prendre soin de toi.

Pour aller plus loin

Cette check-list est un extrait de mon e-book “Où partir quand on est anxieux ?”, un guide complet et bienveillant pour t’aider à choisir ta destination idéale, en fonction de ton niveau d’anxiété, de ton style de voyage et de tes envies.

⭐​ Ce guide ne te dira pas seulement où aller, mais comment choisir un lieu qui te fait (vraiment) du bien.
👉 je veux mon ebook gratuit !